L'ARBRE À LILLE

©​ Daniel Rapaich

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© Guilhem Fouques

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Objectif de l'équipe municipale : planter 20 000 arbres d'ici 2026.

Et comme 17 000 ont été plantés en 2021-2022, et que 7000 sont annoncés pour cette saison 2022-2023, objectif atteint !

Pour gagner ce cap, différentes sortes de plantations sont effectuées : des jeunes plants forestiers, des arbres de grande dimension, des espèces fruitières, des micro-boisements (également appelés micro-forêts), végétalisation de toutes les cours d'écoles ou encore création de nouvelles surfaces plantées lors des rénovations de voiries (rue Pierre Mauroy, rue du Molinel, rue Solférino, boulevard Carnot...)

Plantations dans les cours d'écoles, comme ici, dans le nouvel établissement scolaire Ariane Capon. © Daniel Rapaich

Plantations dans les cours d'écoles, comme ici, dans le nouvel établissement scolaire Ariane Capon. © Daniel Rapaich

Plantation de 185 arbres et de massifs dans le cadre de la prochaine métamorphose de la rue Solférino. Perpective POLAROID Architecture.

Plantation de 185 arbres et de massifs dans le cadre de la prochaine métamorphose de la rue Solférino. Perpective POLAROID Architecture.

"Les enjeux sont multiples, liés au bien-être dans la ville, à l'équilibre urbain, à la qualité de l'air, à la création d'îlots de fraîcheur ou encore à l'enrichissement de la biodiversité", rappelle Stanislas Dendievel, adjoint au maire chargé notamment du paysage et de la nature.

Plantation d'une micro-forêt rue Gutenberg, à Fives, le 18 décembre 2021. © Guilhem Fouques

Plantation d'une micro-forêt, rue de Finlande, au Faubourg de Béthune, le 4 novembre 2021. © Thomas Lo Presti

Plantation d'arbres et de végétaux dans le cadre de la rénovation de la rue Pierre Mauroy. © Daniel Rapaich

Plantation d'une micro-forêt rue Gutenberg, à Fives, le 18 décembre 2021. © Guilhem Fouques

Plantation d'une micro-forêt, rue de Finlande, au Faubourg de Béthune, le 4 novembre 2021. © Thomas Lo Presti

Plantation d'arbres et de végétaux dans le cadre de la rénovation de la rue Pierre Mauroy. © Daniel Rapaich

MICRO-BOiSEMENT : mini surface pour maxi avantage !

© Daniel Rapaich

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Micro-boisement ?

Le micro-boisement, également appelé micro-forêt, consiste à planter suivant la technique « Miyawaki » du nom d’un botaniste japonais, à l'origine de la méthode, encore expérimentale en France.

Principe : un maximum d’arbres sur une surface restreinte, trois à cinq par m². Cette densité favorise aussi la croissance rapide.

Ces nouveaux espaces sont composés de plusieurs essences régionales, ce qui crée un écosystème plus riche en biodiversité, stable et résilient. 

©​ Guilhem Fouques

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Ces micro-boisements nécessitent peu d'entretien, sauf une taille ponctuelle ou un arbre à redresser de temps en temps. Pas besoin non plus de produits chimiques ou de fertilisant artificiels. 

La croissance est déjà visible au bout de trois ans. Et une forêt miniature prend forme en seulement vingt ans environ.

À Lille, des micro-boisements se déploient à Fives, dans le nouveau parc Gutenberg, porte d’Ypres, sur la plaine des Vachers ou encore porte d’Arras (grâce à un projet du budget participatif).

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© Guilhem Fouques

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Des pelles pour les citoyens

La Ville propose aux habitants de participer à des plantations dans des parcs et jardins, et même dans leur rue. Ils sont accompagnés par des techniciens municipaux. Près de 1000 citoyens se sont mobilisés au cours de l'hiver 2021-2022. Ils sont à nouveau attendus pour cette saison 2022-2023 !


©​ Daniel Rapaich

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Plantation citoyenne à l'école Boufflers, dans le Centre, en janvier 2021. © Thomas Lo Presti

Plantation citoyenne à l'école Boufflers, dans le Centre, en janvier 2021. © Thomas Lo Presti

© Thomas Lo Presti

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© Thomas Lo Presti

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© Thomas Lo Presti

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© Thomas Lo Presti

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Plantation citoyenne d'un micro-boisement rue du Bazinghien en mars 2022. © Thomas Lo Presti

Plantation citoyenne d'un micro-boisement rue du Bazinghien en mars 2022. © Thomas Lo Presti

Lille compte 35 000 arbres, du jeune sujet planté lors d’un récent aménagement paysager, par exemple, à l’arbre remarquable vieux d’un siècle.

©​ Anaïs Gadeau

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©​ Guilhem Fouques

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Pour renouveler et enrichir ce patrimoine naturel, la Direction Nature en Ville de la municipalité organise des campagnes annuelles.

Elle plante :

. pour remplacer les arbres morts ou abattus pour des raisons de sécurité lorsqu'ils présentent un défaut majeur les rendant dangereux. Le patrimoine arboré lillois est vieillissant et donc surveillé régulièrement pour éviter tout incident,

. pour continuer à enrichir les espaces verts,

. pour donner aux arbres toute leur place dans le cadre de travaux de construction ou d’aménagement. Exemples : place Louise de Bettignies, à Eurartisanat à Lille-Sud, rue Pierre Mauroy, dans le secteur de l'ancienne usine Fives Cail, et bientôt rue Solférino ou rue du Molinel...,

. pour répondre aux demandes des habitants, de plus en plus nombreux, à souhaiter voir des arbres plantés dans leur rue, comme rue Desmoulins, de Condé, Montaigne ou encore Stappart. Et même pas peur de devoir supprimer quelques places de stationnement !

. pour végétaliser les 82 écoles publiques de la ville, créant un cadre de vie agréable pour les élèves et les équipes, et limitant les îlots de chaleur. 

© Guilhem Fouques
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Place Saint Hubert, Vieux-Lille. © Daniel Rapaich

Place Saint Hubert, Vieux-Lille. © Daniel Rapaich

Plantation citoyenne sur les berges de la Deûle aux Bois Blancs. © Daniel Rapaich

Plantation citoyenne sur les berges de la Deûle aux Bois Blancs. © Daniel Rapaich

Végétalisation du toit du Biotope, siège de la Métropole Européenne de Lille. © Daniel Rapaich

Végétalisation du toit du Biotope, siège de la Métropole Européenne de Lille. © Daniel Rapaich

Plantation d'arbres fruitiers sur la plaine Marx Dormoy. © Daniel Rapaich

Plantation d'arbres fruitiers sur la plaine Marx Dormoy. © Daniel Rapaich

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Place Saint Hubert, Vieux-Lille. © Daniel Rapaich

Place Saint Hubert, Vieux-Lille. © Daniel Rapaich

Plantation citoyenne sur les berges de la Deûle aux Bois Blancs. © Daniel Rapaich

Plantation citoyenne sur les berges de la Deûle aux Bois Blancs. © Daniel Rapaich

Végétalisation du toit du Biotope, siège de la Métropole Européenne de Lille. © Daniel Rapaich

Végétalisation du toit du Biotope, siège de la Métropole Européenne de Lille. © Daniel Rapaich

Plantation d'arbres fruitiers sur la plaine Marx Dormoy. © Daniel Rapaich

Plantation d'arbres fruitiers sur la plaine Marx Dormoy. © Daniel Rapaich

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L'arbre et tous ses bienfaits

Les arbres sont des éléments clés du paysage. Ils l’embellissent, le structurent, le mettent en valeur.

Les arbres sont bons aussi pour notre santé psychique ! C'est même prouvé scientifiquement ! Ils diminuent la tension artérielle, ralentissent le rythme cardiaque, améliorent le sommeil et apaisent l'anxiété.

En plus de l'oxygène qu'ils produisent grâce à la photosynthèse, les arbres ont également une incidence sur la qualité de l’air. Leur feuillage absorbe de nombreux polluants et notamment l’ozone et le dioxyde de soufre.

©​ Anaïs Gadeau

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Ils piègent les particules fines ensuite lessivées en temps de pluie.

De nos jours, les arbres sont aussi devenus des incontournables dans une logique de transition écologique et face au réchauffement climatique, véritable défi à l’échelle de la planète.

Végétalisation de la cour d'école Lalo Clément, Lille Centre. © Anaïs Gadeau

Végétalisation de la cour d'école Lalo Clément, Lille Centre. © Anaïs Gadeau

Les températures estivales augmentent. Les vagues de chaleur sont de plus en plus fréquentes. Résultat : les villes sont de plus en plus concernées par le phénomène des îlots de chaleur urbains.

Les arbres permettent de lutter contre ces îlots.

  • Bien sûr, ils apportent de l’ombre. Des différences de température de plus de 10° ont déjà pu être constatées entre une façade ensoleillée et cette même façade ombragée.

Plaine des Vachers. © Daniel Rapaich

Plaine des Vachers. © Daniel Rapaich

  • Ils font office de climatiseur naturel en été. L’arbre rafraîchit l’air ambiant grâce au processus de transpiration. Lorsque l'arbre prélève de l'eau dans le sol (jusqu’à 450  litres par jour pour un arbre mature), il la rejette dans l’air sous forme de vapeur d’eau.

Les arbres constituent donc un atout indéniable pour s’adapter au changement climatique mais aussi l’atténuer.

© Guilhem Fouques

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©​ Julien Sylvestre

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©​ Daniel Rapaich

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La biodiversité

©​ Daniel Rapaich

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Les arbres sont indispensables à la biodiversité, en tant qu’hôte accueillant et « mère » nourricière !

De ses racines à sa canopée, l’arbre souhaite la bienvenue à quantité de plantes, d’oiseaux, d’insectes, de champignons, de mousses…, qu'il protège aussi.

© Anaïs Gadeau

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"De son vivant, un arbre est une niche écologique très riche qui accueille également les écureuils, les petites chenilles de papillons ou encore les chauves-souris", précise Vincent Marichal, responsable da la gestion du patrimoine arboré à la Direction Nature de la Ville. "Et même mort, son tronc, laissé sur pied, sert de refuge et de garde-manger à une multitude d'animaux".

L'oreillard roux, une chauve-souris qui s'installe volontiers dans les fentes des arbres qu'ils soient vivants ou morts. © S. Dutilleul

L'oreillard roux, une chauve-souris qui s'installe volontiers dans les fentes des arbres qu'ils soient vivants ou morts. © S. Dutilleul

Les essences sont choisies de manière à favoriser la biodiversité locale. Et dans les espaces de verdure, les choix doivent aussi tenir compte de l’écosystème.

" En plus de sélectionner des espèces utiles pour nourrir et abriter insectes et oiseaux, nous réalisations certains aménagements dans un souci de biodiversité", explique Yohan Tison, écologue de la Ville. " C'est le cas du peuplier : planté en nombre, il forme un rideau permettant d’isoler les berges de la Deûle de la pollution lumineuse néfaste pour les animaux nocturnes".

DES EXEMPLES

  • LE SAULE BLANC : il peut nourrir jusqu’à 540 espèces d'insectes de tous ordres. Il fournit des larves pour l'élevage des oisillons de tous les passereaux et du bois tendre pour les pics. Très mellifère, il attire aussi des espèces d'abeilles rares "endémiques" du genre Salix.

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  • L'AULNE GLUTINEUX : il est l’hôte d’une trentaine de papillons et une grosse ressource de graines pour les passereaux hivernants.
  • LE CHENE PEDONCULE : lui aussi apporte de la nourriture à quelque 520 espèces d'insectes de tous ordres et des larves aux insectivores. Il dispose également de glands pour le geai des chênes, espèce pour le moment sous représentée à Lille.

Et la haie ?

La haie est aussi un milieu vivant qui accueille une grande quantité de plantes et d’animaux, tel que des oiseaux qui viennent y faire leur nid ou des insectes qui viennent butiner ses fleurs.

Une haie champêtre est composée d’essences que l’on trouve naturellement dans la région, comme le charme commun, l’érable champêtre, le fusain d’Europe et l’aubépine.  Ces arbres ne fleurissant pas tous en même temps, les oiseaux et les insectes y trouvent de la nourriture à différentes saisons. Ils sont maintenus bas par une taille régulière, et hors période de reproduction, bien sûr, pour ne pas déranger la faune.

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Un couple de martins pêcheurs dans le parc de la Citadelle.

Un couple de martins pêcheurs dans le parc de la Citadelle.

©​ Julien Sylvestre

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Un couple de martins pêcheurs dans le parc de la Citadelle.

Un couple de martins pêcheurs dans le parc de la Citadelle.

©​ Julien Sylvestre

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Projet européen : Nature Smart Cities  

©​ Daniel Rapaich

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Aux côtés de neuf villes et trois universités belges, néerlandaises et britanniques, Lille s’est engagée dans le projet « Nature Smart Cities » financé dans le cadre du programme européen Interreg des 2 Mers. Objectif : renforcer, au cœur des quartiers, le maillage végétal, grâce aux arbres et façades végétalisées, et démontrer que les multiples bénéfices apportés dans la lutte contre le changement climatique, pour le bien-être ou encore la santé, en font une action économiquement rentable…  

©​ Daniel Rapaich

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©​ Julien Sylvestre

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©​ Thomas Lo Presti

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©​ Julien Sylvestre

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