Ça pousse à Lille !

@ Daniel Rapaich

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Oui, Lille est plutôt une ville à dominante minérale, de par son histoire.

Mais dans la capitale des Flandres, ça pousse aussi, de plein de façons et à plein d’endroits !

Vous voulez voir ?

Les fleurs

@ Daniel Rapaich

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Elles mettent des couleurs, elles créent des ambiances, elles donnent des perspectives, elles apportent une touche naturelle dans le cadre urbain.

Les fleurs, c’est joli, mais ce n’est pas tout !

Elles ont aussi le pouvoir de favoriser la biodiversité, en préservant des espèces locales ou en procurant la nourriture aux abeilles et autres insectes mellifères ou nectarifères.

À Lille, la municipalité a fait le choix d’une production florale en interne. Après avoir externalisé durant les trois années nécessaires à la construction de nouvelles serres, elle retrouve une structure de métal et de verre où sont choyés les 220 000 plants qui embellissent la ville, ainsi que Lomme et Hellemmes.

@ Anaïs Gadeau

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@ Daniel Rapaich

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@ Anaïs Gadeau

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Ça pousse dans les serres municipales ! @ Anaïs Gadeau

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Ça pousse dans les serres municipales ! @ Anaïs Gadeau

@ Anaïs Gadeau

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Une équipe de  jardiniers se chargent des différentes étapes, d'un bout à l'autre du processus de fleurissement.

@ Anaïs Gadeau

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@ Daniel Rapaich

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Chaque année, une réflexion est menée sur la mise en scène florale. Les plantes ont aussi des hauteurs différentes et des floraisons échelonnées pour que les massifs gardent un attrait jusqu’à l’automne.

Détour par le Palais des Beaux-Arts pour un parallèle entre l’utilisation des couleurs par l’artiste et par le jardinier. Des choix qui relèvent de l'instinct mais aussi d'une approche scientifique. @ Daniel Rapaich

Détour par le Palais des Beaux-Arts pour un parallèle entre l’utilisation des couleurs par l’artiste et par le jardinier. Des choix qui relèvent de l'instinct mais aussi d'une approche scientifique. @ Daniel Rapaich

Les arbres

@ Daniel Rapaich

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Objectif de la municipalité durant ce mandat : 5000 arbres et arbustes plantés d’ici 2020.

Chaque année, 300 à 400 arbres sont plantés à Lille. Et on ne parle pas là des arbustes mais bien des spécimens de plus grande taille, de ceux qui ont besoin d’une tronçonneuse pour être taillés !

 « Je travaille en collaboration étroite avec mon collègue écologue. Nous sélectionnons des espèces utiles pour nourrir et abriter insectes et oiseaux, comme l’aulne, le bouleau ou le saule », précise Vincent Marichal, responsable de la gestion des arbres pour la mairie. Le saule, par exemple, nourrit environ 450 espèces différentes.

Quant au peuplier, planté en nombre, il forme un rideau permettant d’isoler les berges de la Deûle de la pollution lumineuse néfaste pour les animaux nocturnes.

« En plus de ce critère écologique, je tiens aussi à y associer une touche esthétique, avec des arbres à fleurs comme les magnolias ou les tulipiers ».

@ Daniel Rapaich
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En ville, on leur connaît plusieurs avantages :

  • ils réduisent les îlots de chaleur en jouant le rôle de climatiseur naturel (ombre, évapotranspiration),
  • ils sont des éléments clés du paysage,
  • ils sont indispensables à la biodiversité (corridors, habitat, ressources alimentaires),
  • ils absorbent le carbone et captent certains polluants, ils purifient l'air en produisant de l'oxygène,
  • ils sont bons pour notre santé psychique en diminuant le stress.

@ Daniel Rapaich

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@Anaïs Gadeau

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C'est permis !

@ Daniel Rapaich

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Les choses ont d’abord commencé sur les façades. Les habitants qui ont envie d’y faire grimper une plante peuvent se tourner vers la direction « nature en ville » pour creuser la fosse nécessaire. À eux, ensuite, d’entretenir leur végétal.

  • Là encore, une initiative esthétique mais aussi écologique car les plantes grimpantes :
  • participent à la dépollution de l'air en fixant de nombreux polluants et poussières en suspension dans l'air
  • isolent et régulent la température des murs : en été, le lierre crée un écran contre la chaleur du soleil sur le mur et en hiver, le lierre protège des vents froid
  • offrent aux insectes et oiseaux de nos villes un habitat et une source de nourriture
  • chaque plante grimpante installée participe au lien écologique entre les espaces verts de la ville jusqu'à vos jardins...

Environ 200 demandes sont enregistrées par an, un objectif annuel doublé en 2019.

@ Daniel Rapaich

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Depuis 2017, un « permis de végétaliser », mis en place par la municipalité, facilite les démarches citoyennes de plus en plus nombreuses dans l’espace public.

Objectif : créer des « spots » de jardinage en plein cœur de ville, à la fois lieux de rencontres et opportunité de verdir la ville.

@ Anaïs Gadeau

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Un pied d’arbre devant chez soi, un délaissé au coin de sa rue, un rond-point ou encore un bout de terre dans un parc…, riverains ou associations peuvent planter des fleurs ou des légumes sur des surfaces appropriées.

Le permis est délivré pour un an ou trois ans, selon la nature du projet, renouvelables par tacite reconduction.

Si vous êtes intéressé pour rejoindre un groupe de jardiniers ou vous lancer dans la création d'un collectif, contacter la direction « nature en ville » au  03 62 26 08 28 ou vegetalisons@mairie-lille.fr

La Ville a aussi lancé une vaste opération pour "débétonniser" les cours d'école et donc y faire entrer plus de végétaux.

Plantations dans la cour de l'école Lalo Clément. @ Anaïs Gadeau

@ Anaïs Gadeau

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Les fruits et légumes

© Daniel Rapaich

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L’agriculture urbaine a le vent en poupe

Elle s’immisce de plus en plus dans les villes françaises. À Lille aussi, la tendance se confirme.

Les citadins sont de plus en plus nombreux à souhaiter cultiver leurs propres légumes. Potagers mobiles, bacs à partager, toits terrasses…, les « terrains de jeux » agricoles se développent de plus en plus.

@ Daniel Rapaich

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FERME URBAINE ST SO

@ Daniel Rapaich

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Depuis 2015, lille3000 a développé un projet de Ferme urbaine et propose au public un grand potager hors sol en plein coeur de ville. Ce jardin partagé s’inscrit dans un projet collaboratif impliquant la Ville de Lille, la Maison Régionale de l’Environnement et des Solidarités, les associations nature, les jardiniers volontaires et les habitants du quartier.

Près de 300 smartpots vous invitent à cultiver des légumes bio de manière éco-responsable à partir de variétés non hybrides et parfois peu connues.

@ Daniel Rapaich

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Certains temps sont consacrés à la pratique libre, d’autres sont rythmés par des ateliers pour découvrir les richesses de la biodiversité locale, des astuces sur la culture des plantes ou des infos sur leurs vertus insoupçonnées…

Des ateliers sont aussi proposés aux enfants pour explorer la nature proche, observer plantes et escargots, écouter et sentir, reconnaître et s’amuser.

HALLE GOURMANDE DE FIVES

@ Anaïs Gadeau

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Dans le cadre de la métamorphose de Fives Cail, un démonstrateur d’agriculture urbaine a vu le jour. Dans un bâtiment neutre en énergie, voire à énergie positive, il est possible de cultiver des fruits et légumes toute l’année.

@ Anaïs Gadeau

@ Anaïs Gadeau

Mis en place par la ville de Lille, des écoles d’ingénieurs et des instituts, ce projet a vu le jour sur le site de la Halle gourmande qui réunit plusieurs projets sur 2000 m2  dont cette serre agricole. Elle va permettre de tester des modèles économiques de production agricole en milieu urba

PALAIS RAMEAU

Week-end pour échanger sur l'agriculture urbaine au Palais Rameau. @ Daniel Rapaich

Week-end pour échanger sur l'agriculture urbaine au Palais Rameau. @ Daniel Rapaich

La Ville a mis le Palais Rameau à disposition de trois écoles d’ingénieurs, HEI, ISA et ISEN. Objectif : développer le premier démonstrateur européen d’agriculture urbaine.

La question de l’alimentation est devenue un enjeu majeur au niveau mondial. Les villes participent à la réflexion, notamment en tant que territoires susceptibles d’accueillir une production agricole pour les populations qui y vivent.

Cinq types d’activités vont pouvoir être expérimentées :

  • un espace de recherche et de développement de l’agriculture urbaine
  • un espace de production agricole
  • un espace de formation et de formation continue
  • une pépinière d’entreprises
  • un espace agora (où se retrouver).

Ces activités seront ouvertes sur le quartier, à l’image du « tech shop vert » où les habitants pourront cultiver sur place grâce à une location de racks où faire pousser ses légumes.

CONCORDE

Séminaire sur l'agriculture urbaine à Concorde. @ Daniel Rapaich

Séminaire sur l'agriculture urbaine à Concorde. @ Daniel Rapaich

Un programme innovant d’agriculture urbaine est en cours de réflexion boulevard de Metz.

La population, les associations et les entreprises ont été appelées à donner des idées : robots jardiniers, serre autonome en énergie, champignonnière sur du marc de café ou aquaponie (système qui unit culture et élevage de poissons)...

@ Daniel Rapaich

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C’est dans ce secteur du Faubourg de Béthune que la Métropole Européenne de Lille, la Ville de Lille et le bailleur Lille Métropole Habitat préparent une mutation d’envergure grâce au Nouveau Programme National de Renouvellement Urbain (NPNRU).

Ce grand projet met au coeur de ses ambitions le bien-être et la santé des habitants à travers la démarche d’un Quartier à Santé Positive. Il doit aussi permettre de développer de nouvelles activités économiques et de générer des emplois.

@ Anaïs Gadeau

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@ Daniel Rapaich

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